Le besoin de sens a été réactivé
Les conditions de vie bouleversées brutalement ont modifié la hiérarchie des besoins et des valeurs, qu’ils soient individuels ou collectifs.
Outre le recentrage sur le besoin primaire de sécurité, devenu central, le besoin de sens émerge fortement dans les sujets les plus impliqués. Les employés ne se sont pas recentrés uniquement sur des besoins primaires, mais au contraire, les enjeux d’utilité, de sens, de reconnaissance, d’équité, d’impact écologique ont particulièrement résonné et font tous partie des 10 sujets les plus impliqués, à des niveaux jamais atteints pour certains.
Top 5 des sujets les plus impliqués :
La crise sanitaire a représenté un moment de vérité pour les entreprises, une opportunité d’incarner les valeurs qu’elles revendiquent et de redonner du sens. Ce moment ne doit pas être interprété comme une parenthèse, hors de la normalité de la vie d’une entreprise, mais au contraire, comme un moment fondateur. C’est un moment de vérité, où les pratiques et les décisions des entreprises sont interprétées par leurs employés comme autant de signaux de la sincérité (ou de l’insincérité) des valeurs et des engagements proclamés. L’impact sur l’attractivité des marques employeurs se joue en ce moment. Les collaborateurs attendent d’être convaincus et souvent de (re)trouver un sentiment de fierté d’appartenance. Ils attendent de voir des actes alignés sur les discours.
Ce sujet est d’autant plus important dans cette période où les entreprises ont mis en avant leur « raison d’être« , dans une optique d’entreprise à mission au service de la Cité, de la Société, voir de la Planète. Il serait dommage d’avoir un décalage entre la raison d’être fraichement affichée et les comportements pendant la crise sanitaire.
« Nous sommes une très belle entreprise qui défend de vraies valeurs humaines, sociales et solidaires. »
« On nous vend des grandes valeurs qui sont affichées aux quatre coins de l’entreprise, qui ne représentent pas le ressenti des collaborateurs. »